Hello très cher(e)s abonné(e)s, nous espérons que vous vous portez super bien. Ornella est allée à la rencontre d’une dame nommée July SILATCHA, journaliste et communicatrice avec cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine du marketing. Grande passionnée de cuisine en général et de pâtisserie en particulier, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est la parole du chef de ce jour.
Comment t’es tu retrouvée dans ce secteur d’activité, autrement dit, quelles ont été tes motivations ?
J’ai toujours aimé la cuisine et comme on dit chez nous, j’ai la main depuis toute petite. La motivation d’en faire un business est survenue à cause d’une déception lol. J’avais acheté un gâteau pour les trois ans de mon fils et il n’était pas bon. J’ai donc décidé que dorénavant, je ferai ma pâtisserie. C’est de là que tout est parti.
Parle-nous du mécanisme de ton activité ? Comment ça se passe ?
En général, je prends les commandes toujours 48 heures avant. Ce qui me permet d’organiser le travail de la conception à la livraison. Pour les grandes commandes, une semaine à l’avance, c’est le minimum.
Mais je suis assez axée service client. La satisfaction du client est mon Leitmotiv.
Comment réussis-tu à concilier le boulot et la restauration ?
Pas facile. Je suis épuisée 90 % du temps. Mais le secret c’est de bien s’organiser, savoir s’arrêter quand il le faut.
Quel est le meilleur moment de ton activité ?
Le moment du feed-back, quand je reçois le retour du client, c’est plus agréable que l’argent.
As-tu déjà eu à rencontrer des clients difficiles ? Si oui, comment les gères-tu ?
Ça ne manque jamais lol ! Mais j’essaye de toujours mettre de l’eau dans mon vin ! Ma raison d’être, c’est mon client donc même avec le plus chiant, je me bats pour être conciliante. Des fois, j’explose, mais c’est rare.
Comment te projettes-tu dans cette activité ?
Je pense que grâce à Dieu d’ici quelques années, j’ouvrirai un petit coin sympa pour faire découvrir à plus de monde mon savoir faire. En attendant pour la fin de cette année, beaucoup de formations et ateliers sont prévus.
Ton premier gâteau était plutôt réussi ou à mi-chemin ?
Je dirai entre les deux. Il était pour mon grand frère. Lui avait aimé moi par contre je le trouvais trop sec et pas assez joli.
Quel conseil peux-tu donner aux personnes qui souhaitent se lancer dans ce domaine ?
N’hésitez pas, foncez! Même si l’avenir semble incertain. Dites vous que votre mérite sera d’avoir essayé.
Une astuce à partager avec nos abonné(e)s s’il te plaît
Oui pourquoi pas ? Mettre une cuillère de vinaigre dans n’importe quel gâteau le rendra plus moelleux.
Vous pouvez contacter July via le +237 652 379 890 ou passer par sa page Facebook lesateliersgourmandsdejuly
Nous sommes allées à la rencontre de Claire-Luce Angouande, une journaliste de profession à Radio Balafon. diplômée de communication à l’université de Douala, mariée, mère d’enfants. Et fan inconditionnelle des légumes, elle a décidé de se lancer dans ça.
1. Pourquoi t’es-tu lancée dans ce secteur d’activité, autrement dit, quelles ont été tes motivations ?
J’ai observé mes collègues qui aiment manger à midi des repas traditionnels (Ils étaient d’ailleurs mes premiers clients.) J’ai apporté du Sanga lors d’un apéro à des amis pour l’anniversaire d’un groupe WhatsApp « délire de presse » de professionnels de la communication et des médias. Ces derniers ont trouvé le nom de la maison du Sanga ainsi que le slogan « Sangastikement bon ». Ensuite, j’ai mené des enquêtes sur le commerce en ligne et surtout la livraison de repas traditionnels. Des vendeurs existent déjà, mais le secteur est encore embryonnaire. J’ai mon filleul qui a conçu les visuels pour me motiver. Donc je me suis lancée.
2. Et pourquoi avoir choisi comme spécialité l’Okok et le Sanga uniquement quand on sait que le Cameroun a une diversité culinaire énorme ?
Je suis Ngoumba, j’ai grandi à Mbankomo, je suis mariée en zone Sawa. Une foison de culture certes qui n’a pas enlevé ce que je sais faire de base à savoir le Sanga et l’Okok. À Douala, on ne vend pas le maïs partout j’ai d’ailleurs passé des années ici à marcher dans des coins bizarres pour trouver un bon Sanga. Donner envie aux autres d’en consommer dans un meilleur format et un cadre qui leur convient sans se déplacer a été ma motivation.
3. Parle-nous du mécanisme de ton activité ? Comment ça se passe ?
Je procède majoritairement en pré-commande. Nous livrons tous les mercredis en format plat. Et les autres jours y compris le mercredi, nous livrons des marmites en fonction des exigences des clients.
4. Quel est le meilleur moment de ton activité ?
Le mercredi, quand il y a une forte pression de livraison dans toute la ville de Douala. De Douala V à Douala I en passant par Douala III, IV et II. Les distances sont souvent énormes. Nous travaillons d’ailleurs aujourd’hui en collaboration avec une entreprise spécialisée dans la livraison « Chap Chap Services ». Lorsque la journée s’achève et qu’on souffle sans avoir de commande renvoyée pour livraison tardive, on dit Amen.
5. As-tu déjà eu à rencontrer des clients difficiles ? Des clients qui changent d’avis au moment de la livraison ? Si oui, comment les gères-tu ?
Des clients difficiles oui beaucoup. Je les considère comme des clients à apprivoiser. Certains sont très difficiles, mais après deviennent de grands clients. D’autres sont tout simplement belliqueux et ne veulent entendre ni excuse, ni explication, rien du tout. Certains promettent même de nuire à votre image malgré toutes les démarches qu’on peut entreprendre pour les calmer. Donc vous pouvez parfois déplacer le livreur qui arrive, la personne ne décroche pas et puis vous dit que vous êtes arrivé tard puis renvoie la commande. Donc vous avez un repas sorti que vous perdez, le transport du livreur à gérer. Et le client ne veut rien entendre. Ils sont d’ailleurs nombreux qui considèrent les acteurs de ce secteur d’activité comme des moins-que-rien. Les clichés sont nombreux. En bref, des jours le moral est sapé et d’autres, on considère comme un challenge pour notre évolution.
7. Comment te projettes-tu dans cette activité ?
J’envisage des points de consommation… Je n’en dis pas plus pour l’instant.
8. Quel conseil peux-tu donner aux personnes qui souhaitent se lancer dans ce domaine ?
D’être persévérant et très courtois avec les clients.
9. C’est quoi ton plat préféré ?
Couscous sauce gombo. Des repas gluants comme le Nkui, le Mbol.
10. Une astuce à partager avec nos abonné(e)s…
Ne pas conserver les noix de palme crues dans le congélateur. Cela dénature la qualité de la pulpe, et même le goût.
11. Avant de nous quitter, tu es obligée de faire un choix entre le Sanga et l’Okok ? Que préfères-tu ?
Le Sanga.
Merci Claire Luce ANGOUANDE épouse EMANDE. Alors très cher(e)s abonné(e)s, vous pouvez passer vos commandes en contactant le 694402898 et le 679643846 ou via la pge Facebook officielle La maison du SANGA et de l’OKOK
Notre personnalité de cette nouvelle édition « Le plat préféré de notre GUEST » est Pascal Pierre BENGONO. Un monsieur, qui au milieu des années 90 est entré dans la mémoire de tous les auditeurs et téléspectateurs de la CRTV. Il a été aux commandes d’une très grande émission dénommée « Tube Vision« . C’est d’ailleurs après ce bref passage dans cette chaîne de télévision, qu’il découvre d’autres horizons, et devient ce qu’il est aujourd’hui.
Son nom et prénom évoquent tellement de choses positives. À l’instar de ses différentes actions en faveur de la culture nationale et de la diaspora camerounaise. Doté, d’une éloquence remarquable et d’une sympathie contagieuse, il est l’un des plus doués de la Communication au Cameroun. C’est un acteur culturel aux multiples casquettes. Presque, toujours entre deux avions. Il est également partagé entre deux mondes : le Caritatif et l’événementiel.
Donc ce qu’il faut retenir de manière brève sur Pascal Pierre BENGONO, est qu’il est un journaliste/présentateur de télévision et radio de grand renom. Consultant et animateur majeur dans le monde de l’événementiel. Un acteur engagé du caritatif, éducatif et social. Et compte terminer sa carrière dans la production.
Bonjour Bonappétit Cameroun, pas de quoi !
En ce moment, je suis vraiment à fond la caisse dans du eru, plat typique du Sud-ouest Cameroun, qui en ce moment tient la note de 18/20 dans mon estime.
Ce n’est pas pour faire oui/non. Aucune raison.
Naturellement, il faut dire que j’ai passé les trente premières années de ma vie dans l’ignorance de la saveur et du goût de ce plat. Je n’avais jamais goûté au eru, parce que je détestais sans raison.
Un ami m’avait même conduit dans un restaurant pour me faire dépasser ce blocus. Volontiers, j’avais accepté, mais après avoir essayé de goûter, j’avais tout de suite bloqué, c’était pas passé.
Mais il se trouve que depuis quatre ans aujourd’hui, je suis un fan inconditionnel. Et ceci grâce à mon meilleur ami au nom de Bony DASHACO, qui est du Sud-ouest.
Il m’avait amené dans sa résidence en tant qu’invité chez lui à Buéa.
Et au cours des différents repas qu’on prenait, je le voyais manger avec appétit.
Et bien, comme on dit souvent l’appétit vient en mangeant, je suis allé goûter une fois, deux fois et puis hop, c’est parti tout seul, et j’ai accroché.
Voilà la petite d’amour avec ce plat.
Effectivement, c’est le plat que je préfère le plus quand j’arrive au Cameroun. Il y a d’ailleurs un restaurant particulier à Yaoundé, situé du côté de Tsinga, c’est la meilleure cuisine du eru, le nom m’échappe, mais bon ce n’est pas grave.
Je vous en prie. Pareillement !
Journaliste chevronné, correspondant N° 1 de RFI au Cameroun, promoteur de Afrik2, chaîne de Radio qui émet depuis, 3 ans bientôt, du coté de Yaoundé, oui ce sont les différentes casquettes de notre Guest de ce jour. Polycarpe ESSOMBA est un nom bien connu de la sphère médiatique du pays et même au-delà de nos frontières. Sympathique, discret et observateur, Polycarpe ESSOMBA est un homme très ambitieux, il a su allier détermination, force et courage pour pouvoir être où il est actuellement. Il a commencé dans cet univers de la presse au sein de radio SIANTOU quand il était encore étudiant à l’Université de Yaoundé I. Ensuite, il est allé à Douala travailler pour Equinoxe Télévision pendant presque 8 ans en tant que Rédacteur en Chef. Et aujourd’hui il pilote parfaitement sa chaîne de Radio qui est une initiative personnelle.
Bonjour Polycarpe ESSOMBA, merci d’avoir accepté être notre Guest de ce jour. Alors c’est quoi votre plat préféré ?
Je n’ai pas de plat préféré de manière spécifique, mais je suis très légumes, j’aime beaucoup les légumes, permettez-moi juste de l’indiquer. Je les consomme sous toutes ses formes, selon toutes les cultures, autant les légumes fait à la mode des gens du centre, bref, tous les plats qui sont fait à base de légumes que chaque région propose sont les bienvenus.
Pour quelle raison Monsieur ESSOMBA ?
Tout simplement parce que j’ai été élevé aux feuilles et c’est resté très doux à mon palais, très doux à ma langue.
À quelle fréquence pouvez-vous le consommer par mois ou par semaine ? Où aimez-vous le manger, à la maison ou dans un restaurant (Si maison, qui le cuisine ?) (Si resto, lequel ?) Savez-vous tout de même le cuisiner ?
J’en consomme aussi souvent que possible. Pas tous les jours malheureusement parce qu’avec l’activité que je mène, je suis tout le temps appelé à me déplacer. Donc je ne mange pas toujours ce que je choisis de manger, ou bien je mange ce que je peux attraper vite fait. Mais quand je peux être posé à la maison que ce soit en semaine ou le weekend, je commande un plat aux légumes, et ma ménagère me le cuisine, parfois c’est ma compagne qui se prête à cette tâche de me cuisiner un bon plat de légumes. Moi personnellement, je ne connais pas comment ça se passe, je ne sais pas comment le cuisiner ( rires ).
Vous êtes désormais fixés, si vous souhaitez inviter Polycarpe ESSOMBA à déjeuner, rassurez-vous qu’il y’ait un plat fait à base de légumes.
Je vous donne Rendez-vous la semaine prochaine avec une nouvelle Guest qui nous dévoilera son plat préféré. Je vous aime très chers abonnés.